L’AVEUGLE, SON VARLET ET UNE TRIPIÈRE

Bibliothèque nationale de France

Bibliothèque nationale de France

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L’AVEUGLE,

SON  VARLET  ET

UNE  TRIPIÈRE

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Cette farce normande remonte à la seconde moitié du XVe siècle. À l’époque, d’innombrables faux infirmes exploitaient la générosité des braves gens ; de sorte que les vrais infirmes, s’ils voulaient obtenir une aumône, devaient faire preuve d’autant de roublardise que les simulateurs. Au XIIIe siècle déjà, les dons se faisaient rares ; on peut en juger par la plus ancienne de toutes les farces, Du Garçon et de l’Aveugle, qui met en scène un duo de mendiants constitué d’un aveugle et de son serviteur. Des couples du même acabit provoqueront l’hilarité dans l’Aveugle et son Varlet tort (de François Briand), l’Aveugle et Saudret, Ung biau miracle, l’Aveugle et le Boiteux (d’André de la Vigne), l’Aveugle et Picolin (de Claude Chevalet), ou encore l’Aveugle, sa Chambèrière et son Varlet 1.

D’un naturel peu charitable, les tripières furent elles aussi victimes des rieurs. Dans notre farce, tout comme dans celle de la Trippière (F 52), deux mendiants réclament de la nourriture à une marchande de tripes qui, faute de la leur avoir donnée, se la fera voler.

Source : Manuscrit La Vallière, nº 13. Le texte est dans un état pitoyable, et certains passages ressemblent à de la prose. Je renonce à égaliser les vers trop courts.

Structure : Rimes plates, avec quelques rimes croisées.

Cette édition : Cliquer sur Préface. Au bas de cette préface, on trouvera une table des pièces publiées sur le présent site.

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Farce joyeuse

À .III. personnages, c’est asçavoir :

       un  AVEUGLE

       et  son  VARLET  [Goulpharin]

       et   une  TRIPIÈRE  [Phlipotes]

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                        LE  VARLET 2  commence                 SCÈNE  I

        Sui-ge poinct ung gentil mygnon

        Et un bon petit garçon,

        Pour un Goulpharin3 ? Ne suys poinct ?

        Par le corps bieu ! je seray oingt4,

5      Sy ne retourne vers mon maistre.

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                        L’AVEUGLE 5                                   SCÈNE  II

        Celuy Dieu qui tout a faict naistre

        Garde de mal la compaignye !

        Ma joye est bien abolye ;

        Et sy, ne sçay plus que g’y face6.

10    Mes amys, regardez la face

        Du7 bon homme qui ne voyt goute,

        Et sy, ne sçayt où il se boute8 ;

        Car mon varlet cy m’a lessé.

        Je suys jà viel homme cassé,

15    Et assourdy des deulx horeilles.

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                        LE  VARLET                                     SCÈNE  III

        Maistre, vouécy vos bouteilles.

                        L’AVEUGLE

        Qu’esse que j’os9 ?

                        LE  VARLET

                                    C’est vostre varlet Goulpharin.

                        L’AVEUGLE

        Et d’où viens-tu ?

                        LE  VARLET

                                    Je viens du vin,

        Du vin qui est cler et qui est fin10.

                        L’AVEUGLE

20    Tu me la bailles bien cornue11 !

                        LE  VARLET

        Et tout pour la gentille repue12,

        Nous vous ferons bien vos raisons13.

                        L’AVEUGLE

        J’ay veu de sy bonnes saisons14

        Dea ! et reviendra poinct nostre temps ?

                        LE  VARLET

25    Ouy, ouy, après ces15 Rouvèsons.

        Que nous serons trètous contens !

        Et sy, aron argent et or.

        Et seron armés (par16 sainct Mor !)

        Du pié jusques à la sonnète17.

30    N’ayron besache ne pouquète18

        Qui [ne] nous serve plus de rien19.

                        L’AVEUGLE

        Dis-tu ? Et ! tant nous serons bien !

                        LE  VARLET

        Maistre, y nous fault aler assaillyr,

        S’yl est possible, sans faillyr,

35    Quelque maison de plaine face20,

        Et [y] faire un trèsbeau « prouface21 ».

        [Que vous en semble :] di-ge bien ?

                        L’AVEUGLE

        Ouy, vrayment. Mais tu sçays [com]bien,

        Par ma foy, je [me] meurs de fain !

                        LE  VARLET

40    Nous n’yrons plus guères loing.

        [Allons prier quelque tripière

        Qu’elle nous face bonne chière.]

                        L’AVEUGLE

        Quoy ! et qu’e[n] pourions-nous avoir ?

                        LE  VARLET

        Nous ne povons que [le] sçavoir22.

                        L’AVEUGLE

45    Et sçays-tu bien où elle vent23 ?

        Dy, despesche-toy vitement !

                        LE  VARLET

        Ouy, ouy, je la voy bien, d’icy.

        Mais il eschet24, en ce cas-cy,

        Maistre, que vous [ne parlerez]25.

                       L’AVEUGLE

50    Par sainct Pierre, vous mentirez !

        Aprochez près26 ; vous luy direz

        Que je suys du tout assourdy27,

        Et que je n’os grain ne demy28,

        Ainsy que luy sérez29 bien dire.

                        LE  VARLET

55    Je ne l’oseroys contredire.

        Empongnez-moy par la saincture30,

        Et nous yrons à l’avanture31.

        Or çà ! Dieu nous veuile conduyre,

        Et nous gardons bien de mal dire32 !

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60    Dame Phlip[ot]es33 : Nostre Dame                   SCÈNE  IV

        Vous veuile sauver et garder !

        Nous vous prions de cœur et d’âme

        Qu’i vous plaise icy regarder

        [Vers] les povres menbres de Dieu34

65    Qui vous viennent vouèr35 en ce lieu.

        Cestuy36 ne voyt, et sy, n’ot gouste.

                        LA  TRIPIÈRE

        Y m’est avys sans nule doubte

        Que ce bon homme icy oyt37 bien.

                        LE  VARLET

        Par ma foy, [ma] dame, y n’ot rien.

                        LA  TRIPIÈRE

70    Comme est son nom ?

                        LE  VARLET

                                           Et ! c’est Marault38.

                        LA  TRIPIÈRE

        Je le voys dont crier bien hault39 :

        Hau ! [Hau !] Marault, veulx-tu du fée40 ?

                        L’AVEUGLE

        J’estoys plus yvre que la née41

        L’endemain de la Sainct-Martin42.

                        LA  TRIPIÈRE

75    Vien çà ! Veulx-tu un boudin ?

        Parle à moy : veulx-tu poinct menger ?

        As-tu perdu43 ton apétys ?

                        L’AVEUGLE

        J’ey cuydé bien [fort] arager44,

        Quant je suys party du logis.

        ………………………….. 45

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                        LE  VARLET                                     SCÈNE  V

80    Dea ! m’en iray-ge [en ce droict poinct]46 ?

        Dame, ne m’escondisez47 poinct.

        Dame, me donnerez-vous rien ?

                        LA  TRIPIÈRE

        Dea ! [Croys-tu qu’on donne son bien]48 ?

        Sy tu en veulx avoir, y fault

85    Argent bailler [du premier sault49],

        Et [qu’il y coure]50 un double ou deulx.

                        LE  VARLET

        Baillez-moy de ce que je veulx.

        Et me faictes bonne doublée51 :

        Ma besache sera gastée,

90    Se ne le metez au cornet.

                        LA  TRIPIÈRE

        Ce que je te baille [est moult]52 net :

        [Yl est]53 du mileur de ma gate ;

        Yl est fleury comme une mate54,

        Et sy, [yl] est blanc55 comme un œuf.

                        LE  VARLET

95    Baillez-moy de ce pié de beuf,

        De la panchète, du gras bouel56 ;

        Onq(ues), puys la veille de Nouël,

        Je n’en mengis grain ne demy57.

                        LA  TRIPIÈRE

        Or, saquez58 argent, mon amy,

100  Car [vez-en là]59 pour vostre double.

                        LE  VARLET

        Cecy, et qu’esse ? [Du gras double60 ?]

                        LA  TRIPIÈRE

        C’est un boudin [tout] plain de gresse.

        Sy tu [n’en veulx, je]61 les reverse.

        Ne les viens poinct cy patrouiller62,

105  Et va[-t-en] alieurs marchander.

                        LE  VARLET

        Et ! baillez-m’ent plus largement,

        Sy voulez avoir mon argent,

        [Dame.]

                        LA  TRIPIÈRE

                      Par sainct Jehan, non feray !

                        LE  VARLET

        Donques je les reverseray.63

                        LA  TRIPIÈRE

110  Par la croix bieu, tu les pouéras64 !

                        LE  VARLET

        Par la mort bieu, [tu mentiras !

        Tu ne vaulx rien, orde tripière]65 !

                        LA  TRIPIÈRE

        Je vaulx mieulx [que tu ne vaulx] toy,

        Ne que [ne valust]66 onq ton père.

115  Me viens-tu faire tant d’esmoy ?

        Par l’âme [du bon sainct André]67 !

        Huy je te desvisageray68 !

                        LE  VARLET

        Au ! [par] ma dame69 saincte Agate !

        Elle m’a baillé de sa pate70,

120  Et sy, m’a rompu le visage.

                        LA  TRIPIÈRE

        N’y reviens plus, se tu es sage !

        Tyre tes chausses71, Poy-d’aquest !

                        LE  VARLET

        Adieu, la fille Loriquet72 !

                        LA  TRIPIÈRE

        À Dieu, le filz à sa Marguet73 !

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125  Cesser y nous fault le caquet,

        Car nous ferions cy la sérye74.

        Prenez en gré, la compaignye !

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                                             FINIS

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1 Cette farce est également connue sous le titre de Goguelu (F 45).   2 Dans la rue, il boit du vin à la bouteille, tandis que son patron aveugle attend son retour un peu plus loin.   3 Ce surnom du valet désigne un amateur de bonne chère. « Bons compaignons, rustres et gourfarins. » A. de la Vigne.   4 Battu.   5 Il s’adresse au public.   6 Et même, je ne sais plus que faire.   7 LV : de ce  (Ne voir goutte = ne rien y voir. « L’aumosne au povre diséteux/ Qui jamais, nul jour, ne vit goucte ! » L’Aveugle et le Boiteux.)   8 Ne sait pas où il va.   9 Que j’ois, que j’entends. L’aveugle est à moitié sourd, comme il l’a dit au vers 15.   10 Ce vers surnuméraire est probablement le refrain d’une chanson à boire.   11 Tu me la bailles belle. « Vous me la baillez bien cornue ! » L’Homme à mes pois.   12 LV : fue  (?)  Une repue est un festin. Cf. les Repues franches de maistre Françoys Villon.   13 Je vous ferai concurrence.   14 Des temps meilleurs.   15 LV : ses  (Les Rovaisons, ou Rogations, précèdent l’Ascension. « Gardons-le pour les Rouvaisons. » Les Sotz nouveaulx farcéz.)   16 LV : de  (Les deux clochards se voient déjà gentilshommes, lesquels avaient seuls le droit de sortir armés.)   17 Jusqu’à la tête, sur laquelle les Sots portent des grelots. « Attache-moy une sonnette/ Sur le front d’un moyne crotté (…) :/ Voylà un Sot de la Bazoche. » Clément Marot, Du coq-à-l’asne.   18 Nous n’aurons plus de besace ni de poche en tissu. C’est là-dedans que les mendiants mettent la nourriture qu’on leur donne : voir le vers 89. Le Valet a un fort accent normand.   19 Qui ne nous serve plus à quoi que ce soit. Rien [chose] avait une valeur positive.   20 À visage découvert, sans nous cacher.   21 Prou vous fasse : (Que cela) vous fasse profit. « PROUFACE est un salut qu’on fait au sortir de table aux conviéz, en souhaittant que ce qu’ils ont mangé leur profite. » Furetière.   22 Nous le saurons bientôt.   23 Les tripières ambulantes vendaient au marché des tripes chaudes que les clients consommaient sur place, dans une écuelle, une chope, ou un cornet de papier fort. Voir la Confession du Brigant, vers 157-160.   24 Il échoit, il convient.   25 LV : parles  (Le valet craint que son patron ne soit pas assez fin pour berner une tripière. Il insiste au vers 59.)   26 Il parle à l’oreille du valet, pour ne pas être entendu par la tripière, dont le stand est tout proche (vers 47).   27 Totalement sourd.   28 Que je n’entends ni un mot, ni même la moitié d’un.   29 Saurez (normandisme).   30 Les aveugles se cramponnaient aux basques de leur guide.   31 « Or allons à nostre avanture ! » L’Aveugle, sa Chambèrière et son Varlet (F 45).   32 Gardons-nous de nous trahir.   33 Phélipotte est une des Femmes qui font baster leurs maris aux corneilles (F 29). Ce prénom est souvent abrégé en Phlipote, ou même en Flipote, comme en témoigne le premier vers du Tartuffe : « Allons, Flipote, allons ! Que d’eux je me délivre. » Le valet connaît donc déjà la tripière, puisqu’il sait son nom.   34 « Les povres gens, je le dis sciemment,/ Ce sont membres de Dieu. » L’Ardant miroir de grâce.   35 Voir (normandisme).   36 LV : lequel  (Celui-ci n’y voit pas, et même, il n’oit goutte [il n’entend rien].)   37 LV : voyt   38 Un maraud est un maraudeur, un mendiant. Cf. les Maraux enchesnéz.   39 Je vais donc l’appeler très fort.   40 Du foie (normandisme). « Du faye et ung pié de mouton ! » La Trippière, F 52.   41 La naie : l’étoupe avec laquelle on colmate un tonneau de vin. « Quant ung tonneau bien on ne perce,/ Si bien ne l’estoupe-on de naye,/ Que le vin ne suinte. » ATILF.   42 Cette fête des vendanges, le 11 novembre, donnait lieu à des beuveries. « À la Saint-Martin, l’on boit le bon vin. » (Proverbe.) Le lendemain, l’étoupe qui bouchait le tonneau n’avait donc pas eu le temps de sécher.   43 LV : poinct   44 Devenir fou de rage. Ces coq-à-l’âne de Maraut annoncent déjà ceux de Marot (note 17).   45 Il manque ici un long passage, ce qui explique l’anormale brièveté de la pièce. Le faux sourd, habilement « cuisiné » par la tripière, finit par se trahir. Les deux mendiants repartent sans avoir rien obtenu. Ils se disputent, et le valet revient seul pour tenter d’émouvoir la commerçante.   46 LV : ainsy droict joinct  (Dans un tel état.)  Séparé de son acolyte, le valet parle maintenant à la 1ère personne du singulier.   47 LV : mescondisses  (Ne m’éconduisez pas.)   48 LV : os tu on ne me les donne poinct  (Ces 4 vers sont encore plus abîmés que les autres. J’ai tenté de mettre un peu d’ordre dans la métrique.)  Les biens désignent la marchandise ; dans la Trippière (F 52), un mendiant implore qu’on lui donne des tripes : « En l’honneur de Nostre Seigneur,/ Dame, ung morceau de vos biens ! »   49 De prime-saut, d’emblée. Cf. le vers 65 des Sotz nouveaulx et le vers 148 de Jehan qui de tout se mesle.   50 LV : qui ly coure du tien  (Courir = circuler ; se dit d’une monnaie qui a cours.)  Un double vaut 2 deniers.   51 Doublure : doublez l’épaisseur de papier du cornet, pour ne pas salir ma besace. Voir la note 23.   52 LV : nest pas trop  (Est parfaitement sain.)   53 LV : cest  (Voir le vers suivant.)  Cela vient du meilleur de ma jatte (normandisme). « C’est une jatte à tripière : il y a des andouilles, des rognons, des trippes. » Bruscambille.   54 Comme la croûte du lait caillé.   55 Les tripes doivent être bien blanches, c’est un signe de fraîcheur. « La blanche trippe, et grasse. » La Trippière, F 52.   56 De la pansette [de la ventrèche], du boyau. Ces deux graphies sont normandes.   57 Je n’en mangeai si peu que ce soit.   58 Tirez de votre bourse (normandisme). « Nul ne paie voulentiers, ne sacque argent hors de sa bourse. » Froissart.   59 LV : vesen la  (Voyez-en là : en voilà pour la valeur de votre double denier.)   60 « Gras double : espèce de trippe que vendent les trippières ; c’est le second des quatre ventricules du bœuf, ou des autres animaux qui ruminent. » Furetière.   61 LV : ne les veulx sy  (Je les remets dans mon baquet.)   62 Tripoter. « Ne les patrouillez poinct ainsy ! » Le Marchant de pommes.   63 Il fait mine de remettre les tripes dans le baquet avec ses mains douteuses. La tripière l’en empêche.   64 Tu les paieras (normandisme). Les tripes étant souillées, elles deviennent invendables, et le valet peut les garder. Les écoliers des Repues franches emploient la même ruse pour se procurer des tripes gratuitement : « Françoys (…)/ Les voulut tout incontinent/ Remettre dedans le baquet./ El ne les voulut pas reprendre. »   65 LV : tripiere tu mentiras  (Le passage 111-116 est corrompu.)  La saleté des tripières, qu’on ramène toujours aux excréments contenus dans les intestins, est passée en proverbe. « Ou une orde tripière aussi,/ En vendant du foye ou du (gras) double/ Pour ung denier ou pour ung double,/ Du boyau cullier ou du mol [du mou],/ Jurera saint Pierre ou saint Pol. » (Éloy d’Amerval.) Dans la Trippière (F 52), l’injure « orde trippière » apparaît deux fois.   66 LV : fist   67 LV : de ton grand pere  (St André est toujours qualifié de bon : « Ô bon sainct André, que vous aviez bien raison de ne vouloir point quitter la Croix ! » Jacques d’Arbouze.)  On reprochait aux tripières de jurer sur les saints : voir le vers 108 et la note 65.   68 Je vais te défigurer.   69 LV : deme  (On appelait les saintes madame. « Il fist faire ung monastère en l’honneur de madame saincte Agathe. » Jehan Platine.)   70 Elle m’a donné un coup de patte, une gifle.   71 LV : chauses  (Va-t’en !)  Peu d’acquêt = rien à gagner. C’est notamment le nom d’un gueux dans la farce des Coquins (F 53), et le nom d’un pauvre dans Marchandise et Mestier (BM 59).   72 Un loricard est un fanfaron : cf. le Résolu, vers 88. Loriquet et sa fille furent sans doute des personnages de farce. Leur nom était prédestiné au théâtre : de 1840 à 1882, plusieurs comédies mettront en scène un mari faible nommé Loriquet. Sa fille paraîtra dans les Noces de mademoiselle Loriquet, de Grenet-Dancourt.   73 LV : mere  (qui ne rime pas. Marguet est une épouse échangiste dans le Savatier et Marguet.)  Une Marguet, ou une Margot, est une prostituée ; son fils est donc un fils de pute : « Le filz à la grosse Margot ! » Trote-menu et Mirre-loret.   74 Nous y passerions la soirée (normandisme).

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